Depuis le 23 mars, et jusqu’au 31 juillet 2011, se tient une formidable exposition consacrée à Stanley Kubrick et son œuvre, à la Cinémathèque Française à Paris (rue de Bercy dans le 12ème).
Photos ICI : http://www.flickr.com/photos/famillesebile/sets/72157626768211092/with/5741753594/
Exposition itinérante, elle a déjà été présentée à Berlin, Zurich, Gand, Rome et Melbourne. Elle doit sa création à Hans-Peter Reichmann et au Deutsches Filmmuseum de Francfort, ainsi que l’étroite collaboration de Christiane Kubrick (sa femme, actrice), Jan Harlan et The Stanley Kubrick Archive de Londres.
De par sa taille imposante et du matériel présenté, l’exposition se répartie sur 2 étages (le 5ème et 7ème). Grâce au Fond d’Archives Kubrick, aux nombreux documents de travail, photos de tournages, scénarios, correspondances, recherches, maquettes, costumes, accessoires, etc…, nous plongeons dans le monde de Stanley Kubrick, nous permettant de mieux comprendre sa façon de travailler, au travers de ses films réalisés, en projet ou non réalisés (son Napoléon ou son projet sur les camps Aryan Papers).
L’exposition reprend donc l’itinéraire artistique de Stanley Kubrick depuis ses débuts de photographe pour le magazine Look.
''Kubrick s'est intéressé avant tout aux fractures de l'Histoire, à ces moments où tout bascule, où les bases d'un ordre établi cèdent le pas au surgissement de l'inconnu.'' (La Cinémathèque Française).
On peut y voir aussi, dans tous les films de Kubrick, un état d’affrontement entre ''2 mondes''.
Le Baiser du Tueur
Les Sentiers de la Gloire et la guerre qui voit naître le 20ème siècle.
Spartacus et la révolte des esclaves
Lolita et l’ordre moral établi
Docteur Folamour et la peur de la destruction nucléaire
2001 Odyssée de l’Espace, conquête du cosmos et avancée spectaculaire de la science et de la technologie
Barry Lyndon (fait ''à défaut'' de pouvoir réaliser son Napoléon) qui tourne autour de la période révolutionnaire française.
Orange Mécanique et sa vision ''décadente'' et policée d’une nouvelle société.
Shining et la plongée dans la folie et l’horreur
Full Metal Jacket et la première défaite des Etats-Unis de leur histoire
Eyes Wide Shut et aussi l’ordre moral. C’est aussi son seul film où une femme a autant de poids que l’homme (le duo/duel Nicole Kidman-Tom Cruise)
Musiques de film, Photos
Projets inaboutis : Napoléon, AI, Aryan Papers…
En plus de son talent de réalisateur, Stanley Kubrick, innova aussi, par la création de beaucoup de matériel de prises de vues uniques.
Photographe, il composa beaucoup de ses scènes de films comme une photo.
Petite visite de l’Exposition, avec bien sûr, une longue halte pour 2001 Odyssée de l’Espace…
Les Sentiers de la Gloire
Spartacus
Lolita
Docteur Folamour avec plusieurs maquettes dont celle-ci, ainsi que de nombreux dessins ''Story Board''.
2001 ODYSSEE DE L’ESPACE
Enormément d’objets magnifiques et souvent inédits (parfait complément des costumes et maquettes de l’Exposition Science et Fiction à la Cité des Sciences et de l’Industrie).
Un seul regret, MAIS UN ENORME REGRET… Aucun mot sur Robert T. McCall, l’artiste, créateur de l’affiche du film, des combinaisons spatiales, de nombreux décors du film… c’est VRAIMENT DOMMAGE… Il manque aussi HAL…
La partie des objets, maquettes, etc… consacrés à 2001 Odyssée de l’espace occupe le centre de l’exposition au 5ème étage et est celle où il y a le plus d’objets et documents.
Le clap du film
La fameuse roue gravitationnelle
Une des fameuses combinaisons avec son fameux casque
La fameuse montre spatiale Hamilton qui a fait rêver beaucoup de personnes à l’époque
Les toilettes Zero Gravity de la navette spatiale
L’Oscar des Meilleurs Effets Spéciaux pour 2001 Odyssée de l’Espace
Orange Mécanique (Violence, Sexe et Beethoven)
Barry Lyndon avec la présentation du fameux objectif que la NASA a utilisé pour les missions lunaires. Il s’agit d’un objectif 50mm f/0.7 Zeiss Planar, utilisé pour filmer les scènes à la bougie.
Shining
Full Metal Jacket
Eyes Wide Shut
Il y a également une exposition avec different matériels de prises de vues utilisés, inventés par Stanley Kubrick ainsi qu’une partie de tout son travail de recherche pour la préparation de son Napoléon, qu’il n’a pas pû tourner ou son travail sur les camps avec Aryans Papers ou de son AI (Intelligence Artificielle que reprendra Steven Spielberg).
La partie consacrée à la musique de films, partie intégrante de l'oeuvre de Kubrick, est très intéressante.
Il y aussi une boutique ''de souvenirs'' mais je vous conseille, plutôt d’aller, à celle de la Cinémathèque au 1er étage qui est beaucoup plus complète et achalandée.
Bonne visite…
dimanche 22 mai 2011
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Superbes photos, c'est chouette de revoir l'expo sous cette forme numérique !
RépondreSupprimerPar contre, à propos de 2001, vous vous trompez sur 2 points :
1
Bob Mc Call n'est pas le créateur des costumes et décors du film, il avait juste été chargé par Stanley Kubrick de réaliser des affiches lors du tournage. Les décors et costumes sont l'oeuvre de Tony Masters et Harry Lange.
2
HAL 9000 était bien présent dans la salle consacrée à 2001. Il était encastré dans l'épaisseur de la cloison séparant la Combi d'astronaute de "Moonwatcher".
Salutations,
F2
Merci de ses précisions
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