mercredi 18 juillet 2018

La France Championne du Monde de Football - Descente des Champs-Elysées / 16 juillet 2018


Parce qu'il n'y a pas que l'espace dans la vie ! Et que la dernière fois que cela est arrivé, c'était il y a 20 ans ! Donc, une bonne raison supplémentaire de revenir sur cet événement incroyable, et vu au travers du regard d'un petit garçon de 10 ans.

Texte de Timothy
(cliquez sur les photos pour les agrandir)

La veille, le dimanche soir, après la victoire des Bleus, c'était un peu la folie et la fête un peu partout en France, et notre ville n'y a pas échappé.


Le lendemain, nous savions que les Bleus allaient descendre les Champs-Elysées, et pour avoir été présent de très près lors de la descente de l'équipe de 1998, papa voulait que moi aussi partage ce genre de moment.

La première chose à faire est de se préparer, maillot de foot obligatoire, et de partir de bonne heure pour essayer d'avoir une bonne place. Contrairement à 1998 où tout avait été spontané, là, tout était annoncé à l'avance, et donc, on pouvait s'attendre à beaucoup de monde.

Le départ pour Paris s'est donc fait un peu avant midi alors que le passage était annoncé vers 17h00 / 17h30 (à l'origine). Pique nique dans le train où on a vu au fur et à mesure des gares desservies que nous ne serions pas les seuls à vouloir voir les Bleus.


C'était rigolo de voir les stations de métro qui avaient changé de nom juste pour la journée en remerciement aux Bleus. Ce qui est dommage, c'est que comme ils avaient fermé beaucoup de stations de métro, et bien les plus intéressantes, on n'a pas pu les voir (celle des Champs-Elysées / Etoile que j'aurai voulu voir).


Une fois à Paris, nous nous sommes arrêtés au Carré d'Encre près de la Madeleine pour acheter le bloc de timbres spécial qui avait été émis le matin même en l'occasion de cette victoire.
Seuls 60 000 feuillets et ont été émis. De plus, il y avait un cachet spécial juste pour ce jour-là.
Papa en a profité pour agrémenter ses enveloppes de 1998 dont celle signée par Aimé Jacquet.


Puis direction les Champs-Elysées, où, pour ne pas trop se compliquer la vie, il fallait la remonter à partir de la Concorde, toutes les autres rues en parallèle étant fermées aux piétons et à la circulation. Une vrai galère pour ceux qui ne sont pas passés par la Concorde.

On a pu voir les médias en place et un sympathique mot de félicitations accroché aux grilles de l'Ambassade des Etats-Unis.


Contrairement à d'autres qui espéraient voir les Bleus justement à la Concorde et au Crillon, nous avons préféré remonter très haut sur les champs afin de mieux voir. Bien nous en a pris car une moitié de l'avenue avait été bloquée et réservée au passage du bus et celui-ci devait tourner au niveau de l'avenue Matignon, c'est à dire bien plus haut que la Concorde. En gros, toutes les personnes entre le rond-point des Champs-Elysées et la Concorde n'ont rien vu du tout !


L'attente au soleil a été longue et assez pénible mais nous étions près des barrières au premier rang. Il y avait plein de gens qui chantaient, la Marseillaise surtout, qui riaient, qui étaient impatients et contents d'être là. Certains étaient maquillées, habillés en bleu blanc rouge. Cela faisait plaisir de voir de la joie un peu partout.


On nous avait annoncé 17h00/17h30, mais ils ont été très en retard - près de 2 heures ! Cela devenait vraiment long. Il faut dire que nous étions sur place depuis 14h00 environ.


Il y avait aussi des fumigènes. C'est bien les fumigènes mais il aurait fallu éviter de les mettre en route lors du passage du bus car cela a gêné les joueurs (certains ont mis une écharpe devant leur bouche) et cela a gêné la visibilité. Pas merci à ceux-là !

La Patrouille de France est passée vers 19h15 sous les applaudissements de la foule. Il faut dire aussi que le passage de la PAF annonçait l'arrivée imminente du car des Bleus.


C'est bon ! Les voilà enfin ! Ils passent juste devant nous, ils saluent le public qui crie, mais c'est dommage, vraiment dommage qu'ils soient passés aussi vite. On a pas vu la Coupe du Monde. C'est aussi dommage !
Mais nous sommes contents, nous les avons vu quand même. On peut rentrer à la maison, fatigués mais contents !


Texte de Timothy Sebile (corrigé et un peu remanié)
Crédit : Stéphane Sebile / Spacemen1969 / Timothy Sebile
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