jeudi 31 mars 2022

Problème de vêtements pour Matthias Maurer à bord de l'ISS


Des vêtements étudiés

Edit : Article 1er avril !

L'aviez-vous remarqué ? 
Pendant leur mission à bord dce la Station Spatiale Internationale, les astronautes portent des tenues différentes, tee-shirts, pantalons, chemisettes, polos, shorts, etc... Ils ont tous la particularité d'être siglés, soit du patch (logo) de la mission, du patch parsonnel, ou de celui des agences. On se souvient tous des tee-shirts, polos, ou chemisettes siglés Alpha lors de la dernière mission de Thomas Pesquet.
C'est un peu une spécificité des astronautes non-russes et non-américains d'arborer sur leurs vêtements le patch personnel de leur mission. Et tous les derniers astronautes européens avaient leurs noms de mission et le patch personnel de cette mission (Volare, Blue Dot, Futura, Iriss, Principia, Proxima, Horizons, Beyond, Alpha). Samantha Cristoforetti qui part le 19 avril (à la date où est écrit cet article) à choisi pour nom de mission, Minerva.

Actuellement, à bord de la station, depuis novembre, se trouve Matthias Maurer, astronaute de l'ESA (Allemagne) et il a choisit d'appeler la mission Cosmic Kiss avec bien sûr un patch spécifique : voir mon article à ce sujet en cliquant ICI.

Bien avant le vol, ses tee-shirts, polos, chemisttes, etc.... ont été confectionnés, et ces vêtements ont été envoyés par le vaisseau de ravitaillement SpaceX Dragon CRS-23, arrivé en août dernier. Le vaisseau a été réceptionné et déchargé par les astronautes d'Expedition 65 dont faisait partie Thomas Pesquet.

Le Dragon CRS-23 est ensuite chargé de matériels, expériences, poubelles, et linge sale (en effet, il n'y a pas de machine à laver à bord de l'ISS). Et CRS-23 est retourné sur Terre le 1er octobre.

Bien sûr, l'équipage où se trouvait Thomas Pesquet n'a pas tous mis, il leur restait plus d'un mois avant leur retour (le 10 novembre). Et avant leur départ, une partie de leur linge à redescebdre par le prochain Dragon de ravitaillement était prêt (Dragon CRS-24 en décembre). A charge pour l'expédition suivante (celle de Matthias Maurer) de charger les affaires sales de l'équipage précédent.

En plus de ce linge envoyé avant, chaque astronaute en amène un peu avec lui lors de son décollage et en reçoit par le vaisseau de ravitaillement dont ils ont la charge. En effet, il est impossible d'envoyer en une fois le nécessaire vestimentaire pour 4 à 7 astronautes, et pour une mission d'environ 180 jours. Il faut donc un ''sacré stock'' même si les astronautes ne changent pas de tee-shirts, chemisettes, polos, tous les jours.

Blague cosmique

Thomas Pesquet a donc réceptionné le linge de Matthias, mais n'a pas pu s'empêcher de lui faire une petite blague. Au lieu de mettre l'intégralité des vêtements siglés Cosmis Kiss, il en a glissé des Alpha et même des Proxima, s'étant arrangé avec les équipes au sol pour faire l'échange. De plus, toujours avec la complicité des équipes au sol, une partie du change à bord de Crew 4 n'était pas à la taille de Matthias. Ils étaient bien siglés Cosmis Kiss mais trop petits !
Une dernière surprise attendait également Matthias. Une partie des sous-vêtements et des chaussettes étaient siglés Alpha !

Matthias Maurer a bien essayé de faire modifier le CRS-24 qui devait ravitailler la station, mais c'était trop tard. Il lui a donc fallu attendre le Progress russe de février, et encore, seule une petite quantité de vêtements avaient pû être ajoutée. 

C'est la raison pour laquelle vous avez vu Matthias Maurer avec des habits identiques et peu variés en couleur (beaucoup de vert et de bleu) ou avec des tee-shirts sans patch, notamment noir, tout simplement parce que pour les photo ou retransmissions, il les portait à l'envers. Mais surtout des photos de Matthias sans Matthias ou rarement de face. Parfois, il a demandé à ses collègues de lui prêter un haut, et on cachait le sigle NASA avec un objet devant.

Une blague cosmique qui a bien fait rire Matthias, ses collègues de l'ESA, ses collègues à bord. Et il paraît qu'il y en a un qui ne perd rien pour attendre !

Crédit : ESA / NASA / Matthias Maurer

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