Quoi ? Comment ? Vous n'êtes pas encore allés voir l'expo ASTRONAUTES à la Cité de l'Espace à Toulouse ! Mais, mais... il faut y aller ! Absolument ! Ok, vous avez encore du temps, puisqu'elle est en place depuis le 20 octobre dernier et elle va se terminer en décembre 2018.
Le 3 novembre dernier, l'inauguration officielle a été faite en présence de Jean-Sebastien Desbois, directeur de la Cité de l'Espace, d'Aude Lesty, commissaire de l'exposition, et de deux astronautes européens, le français Philippe Perrin (STS-111 en 2002) et l'italien Luca Parmitano (Expedition 37 et 38 en 2013).
Je vous propose une petite visite de cette expo, Formidable, en compagnie de Philippe Perrin et de Luca Parmitano. Qui mieux que deux astronautes pouvaient mieux nous accompagner dans ce voyage dans l'espace à bord de la Station Spatiale Internationale.
Ce qui est bien avec Toulouse et la Cité de l'Espace, c'est qu'on peut y accéder assez facilement. Venant de Paris, un petit saut en avion à Blagnac est très simple, puis on regagne le centre-ville soit par tramway (jusqu'à Palais de Justice) ou navette afin de reprendre le métro (ligne A) jusqu'à Josselin puis le bus 37. ''Je n'ai mis qu'à peine deux heures'' entre le décollage d'Orly et l'arrivée à la Cité de l'Espace.
Par contre, attention à la météo car si je suis parti sous le soleil, je suis arrivé dans le brouillard, et la descente sur Blagnac à l'aveugle a impressionné plus d'un de mes voisins de vol ;-) et oui, Toulouse, ville rose, uniquement sous le soleil ;-)
Cette nouvelle expo est conçue et produite par la Cité de l'Espace avec une très forte collaboration de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), du Centre Nationale d'Etudes Spatiales (CNES), de la NASA, de Roscosmos, du Cadmos, du Medes, d'Airbus, de Novespace et d'Argotec.
Elle a un objectif précis : c'est de permettre aux enfants, petits et grands, et aux adultes, de découvrir le quotidien extra-ordinaire (si, si) des astronautes à bord de la Station Spatiale Internationale.
Et pour permettre cette découverte au plus près, les visiteurs seront ''guidés'' par les astronautes à chaque étape de leur visite.
Les visiteurs seront en immersion et comprendront, pas que virtuellement, mais aussi et surtout physiquement, les contraintes que subissent les astronautes lors d'un vol spatial.
Les visiteurs deviendront ''astronaute''. Ils seront sollicités à lire les explications ainsi qu'à de nombreuses séquences visuelles afin d'interagir et de comprendre ce que ressentent les astronautes en mission.
L'exposition se divise en quatre étapes installées dans quatre ambiances.
1) ÊTRE ASTRONAUTE
Pour être astronaute et partir dans l'espace, il faut d'abord se porter candidat, être sélectionné (Thomas Pesquet a fait partie d'une sélection de plus de 8 400 candidats dans toute l'Europe), et bien sûr, il faut s'entraîner. Et enfin décoller.
2) PARTIR DANS L'ESPACE - L'ENVIRONNEMENT EXTRÊME
Le visiteur arrive ensuite, par un couloir, dans une pièce magnifique qui va le mener de l'entrée, de la Terre à être au-dessus de la Terre. et oui, le visiteur se trouve dans l'espace.
Tout est fait pour que le visiteur deviennent enfin ''astronaute''.
Il est accueilli derrière lui par un Thomas Pesquet presque plus vrai que nature. Une combinaison Sokol à son nom se trouve à côté avec un siège de Soyouz. Assis à l'intérieur de ce siège, on peut se mettre littéralement en position de décollage.
Chacun pourra aussi se mesurer pour voir s'il entre dans les critères requis pour être astronaute.
L'astronaute Frank de Winne expliquera les particules cosmiques et leurs bombardements de la Terre avec une animation spéciale.
Puis, en se dirigeant vers cette spendide vue de la Terre, le visiteur-astronaute pourra voir un astronaute au bout d'un bras articulé et un écran interactif.
L'astronaute en taille réelle se meut exactement comme le fait un astronaute lors d'une sortie extra-véhiculaire (EVA).
C'est l'astronaute Philippe Perrin (trois EVA à son actif) qui a été le conseiller pour que l'animation soit la plus proche de la réalité.
Lors de l'inauguration, Philippe Perrin et Luca Parmitano nous ont parlé de la difficulté physique et psychologique d'une EVA - Luca Parmitano a failli se noyer lors de son EVA en juillet 2013 - et de tous les préparatifs que cela comporte.
Un véritable gant de combinaison d'EVA pourra être testé par le public. La particularité est qu'il peut-être mis sous vide et il est pressurisé comme lors d'une EVA. On peut aisément comprendre grâce à ce gant la difficulté d'une EVA. Essayer d'attraper la balle à côté du gant et de la serrer, et vous comprendrez qu'une EVA est véritablement un défi et une prouesse physique.
Des vidéos commentées par Jean-François Clervoy et Luca Parmitano permettront également au public de comprendre l'environnement spatial.
3) VIVRE DANS LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE
Au centre de l'expo, un grand module cylindrique représente une station spatiale qui est le lieu de vie et de travail des astronautes.
Le public pourra comprendre que travailler et vivre dans l'espace n'est pas aussi facile que cela. Il faut s'adapter constamment et avoir beaucoup d'organisation. On pourra y voir la nourriture, les tenues de travail, les produits de toilettes, etc... dont la fameuse machine à café. Le recyclage de l'eau, les expériences, production d'électricité, gestion des déchets, etc...
Manger et boire dans l'espace n'est pas facile. Il faut des aliments adaptés à l'espace mais aussi aux astronautes.
Une des choses les plus amusantes de cette partie de la visite est, pour moi, la ''pièce renversée'' où le public va perdre ses repères. Où est le haut ? le bas ? la droite ? la gauche ? Les astronautes sont très vite perturbés par ces pertes de notions. Luca Parmitano se souvient << de ne plus me souvenir où j'avais accroché un outil. Je le pensais derrière moi mais comme sans m'en rendre compte, j'avais tourné autour de l'objet à manipuler, je ne retrouvais plus mon outil qui logiquement pour moi devait se trouver derrière. >>
Plusieurs vidéos d'astronautes accompagnent le public dans sa découverte de la vie dans l'espace : Samantha Cristoforetti présente les quartiers de vie des astronautes et explique le fonctionnement des toilettes de la Station Spatiale Internationale.
Frank de Winne vous transformera en ''visage bouffi'' avec photo en cadeau. Andreas Mogensen vous montrera sa chambre spatiale et Alexander Gerst vous expliquera comment se laver dans l'espace.
On grandit aussi dans l'espace, et le visiteur pourra le constater.
Plusieurs ateliers sensoriels (bravo aux concepteurs) permettront de comprendre encore mieux la vie à bord et les effets dans l'espace. Le public découvrira la perte de goût, la modification de la vue, faire des gestes quotidiens d'hygiène, comme le font et surtout le ressentent les astronautes.
Et pour permettre cette découverte au plus près, les visiteurs seront ''guidés'' par les astronautes à chaque étape de leur visite.
Les visiteurs seront en immersion et comprendront, pas que virtuellement, mais aussi et surtout physiquement, les contraintes que subissent les astronautes lors d'un vol spatial.
Les visiteurs deviendront ''astronaute''. Ils seront sollicités à lire les explications ainsi qu'à de nombreuses séquences visuelles afin d'interagir et de comprendre ce que ressentent les astronautes en mission.
L'exposition se divise en quatre étapes installées dans quatre ambiances.
1) ÊTRE ASTRONAUTE
Pour être astronaute et partir dans l'espace, il faut d'abord se porter candidat, être sélectionné (Thomas Pesquet a fait partie d'une sélection de plus de 8 400 candidats dans toute l'Europe), et bien sûr, il faut s'entraîner. Et enfin décoller.
2) PARTIR DANS L'ESPACE - L'ENVIRONNEMENT EXTRÊME
Le visiteur arrive ensuite, par un couloir, dans une pièce magnifique qui va le mener de l'entrée, de la Terre à être au-dessus de la Terre. et oui, le visiteur se trouve dans l'espace.
Tout est fait pour que le visiteur deviennent enfin ''astronaute''.
Il est accueilli derrière lui par un Thomas Pesquet presque plus vrai que nature. Une combinaison Sokol à son nom se trouve à côté avec un siège de Soyouz. Assis à l'intérieur de ce siège, on peut se mettre littéralement en position de décollage.
Chacun pourra aussi se mesurer pour voir s'il entre dans les critères requis pour être astronaute.
L'astronaute Frank de Winne expliquera les particules cosmiques et leurs bombardements de la Terre avec une animation spéciale.
Puis, en se dirigeant vers cette spendide vue de la Terre, le visiteur-astronaute pourra voir un astronaute au bout d'un bras articulé et un écran interactif.
L'astronaute en taille réelle se meut exactement comme le fait un astronaute lors d'une sortie extra-véhiculaire (EVA).
C'est l'astronaute Philippe Perrin (trois EVA à son actif) qui a été le conseiller pour que l'animation soit la plus proche de la réalité.
Lors de l'inauguration, Philippe Perrin et Luca Parmitano nous ont parlé de la difficulté physique et psychologique d'une EVA - Luca Parmitano a failli se noyer lors de son EVA en juillet 2013 - et de tous les préparatifs que cela comporte.
Un véritable gant de combinaison d'EVA pourra être testé par le public. La particularité est qu'il peut-être mis sous vide et il est pressurisé comme lors d'une EVA. On peut aisément comprendre grâce à ce gant la difficulté d'une EVA. Essayer d'attraper la balle à côté du gant et de la serrer, et vous comprendrez qu'une EVA est véritablement un défi et une prouesse physique.
Des vidéos commentées par Jean-François Clervoy et Luca Parmitano permettront également au public de comprendre l'environnement spatial.
3) VIVRE DANS LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE
Au centre de l'expo, un grand module cylindrique représente une station spatiale qui est le lieu de vie et de travail des astronautes.
Le public pourra comprendre que travailler et vivre dans l'espace n'est pas aussi facile que cela. Il faut s'adapter constamment et avoir beaucoup d'organisation. On pourra y voir la nourriture, les tenues de travail, les produits de toilettes, etc... dont la fameuse machine à café. Le recyclage de l'eau, les expériences, production d'électricité, gestion des déchets, etc...
Manger et boire dans l'espace n'est pas facile. Il faut des aliments adaptés à l'espace mais aussi aux astronautes.
Une des choses les plus amusantes de cette partie de la visite est, pour moi, la ''pièce renversée'' où le public va perdre ses repères. Où est le haut ? le bas ? la droite ? la gauche ? Les astronautes sont très vite perturbés par ces pertes de notions. Luca Parmitano se souvient << de ne plus me souvenir où j'avais accroché un outil. Je le pensais derrière moi mais comme sans m'en rendre compte, j'avais tourné autour de l'objet à manipuler, je ne retrouvais plus mon outil qui logiquement pour moi devait se trouver derrière. >>
Plusieurs vidéos d'astronautes accompagnent le public dans sa découverte de la vie dans l'espace : Samantha Cristoforetti présente les quartiers de vie des astronautes et explique le fonctionnement des toilettes de la Station Spatiale Internationale.
Frank de Winne vous transformera en ''visage bouffi'' avec photo en cadeau. Andreas Mogensen vous montrera sa chambre spatiale et Alexander Gerst vous expliquera comment se laver dans l'espace.
On grandit aussi dans l'espace, et le visiteur pourra le constater.
Plusieurs ateliers sensoriels (bravo aux concepteurs) permettront de comprendre encore mieux la vie à bord et les effets dans l'espace. Le public découvrira la perte de goût, la modification de la vue, faire des gestes quotidiens d'hygiène, comme le font et surtout le ressentent les astronautes.
4) ADMIRER LA TERRE DEPUIS L'ESPACE ET PARTAGER L'EXPERIENCE
Depuis la mission STS-130 qui l'a installée en février 2010, l'équipage de la Station Spatiale Internationale dispose d'une magnifique ''fenêtre'' sur la Terre : la Cupola. Chacun peut admirer depuis là-haut, la beauté, la fragilité de la vie de la Terre.
Ici, dans cette reproduction à l'échelle et très fidèle de Cupola, le public peut s'immerger totalement dans cette contemplation grâce à l'animation de survol de la Terre. Il sera accompagné pour cela par les astronautes Claudie Haigneré, Jean-François Clervoy, Leopold Eyharts, Tim Peake et Chris Hadfield (chantant Space Oddity depuis l'ISS). Chacun de ces astronautes exprime ses sentiments et souvenirs.
Philippe Perrin << Je retrouve avec Cupola mes impressions de vol. Je pourrai rester des heures à contempler ainsi la Terre. Ce voyage en Cupola et hop, me voilà de nouveau là-haut pour des heures. Dommage qu'on n'en fabrique pas de répliques, avec une option musique, j'en amènera tout de suite un exemplaire à la maison. >>
Rencontre avec Aude Lesty, muséographe de la Cité de l'Espace et Commissaire de l'exposition
Qui êtes-vous Aude Lesty ? et pourquoi avoir choisi ce métier ?
Je suis de formation littéraire et artistique. Je me suis orientée dans la création multimédia dans les études supérieures. J'ai commencé par un stage à Météo France, au service de la communication, où j'ai un petit peu travaillé sur la vulgarisation scientifique. Et ça m'a beaucoup plu.
J'ai postulé à la Cité de l'Espace, et je suis tombé dans le spatial. Et depuis, je m'occupe plus particulièrement du développement des expositions temporaires.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur cette expo ?
Cela fait 18 mois ! Avec beaucoup de travail en amont. Comme nous voulions travailler avec des astronautes, et que nous avons travailler avec des astronautes, cela n'a pas été facile. Le planning des astronautes est très chargé, très calé à l'avance, il n'y a pas beaucoup de fenêtre(s) de liberté. Il a fallu concevoir ce projet avec les fenêtres que les agences spatiales, nationale, européenne, internationales, ont eu la gentillesse de nous laisser.
Qu'est-ce qui vous plaît tant dans le spatial ? Dans la préparation de ces expositions ?
Dans chaque exposition temporaire, c'est un suivi différent. On peut aller de l'astronomie à la prouesse technologique comme l'aventure Rosetta, en passant par beaucoup d'humanité avec le vol habité. C'est fascinant le spectre de sujets que le spatial nous offre comme matière à nous, concepteurs.
Quel a été le plus grand challenge dans la préparation de cette exposition, à part les rendez-vous avec les astronautes ?
Le plus gros challenge de l'expo a été le scaphandre animé qui se trouve à l'entrée de l'expo. Pour arriver vraiment à avoir des gestes crédibles, vraiment des gestes d'astronautes en sortie extra-véhiculaire (EVA). Cela a été un vrai challenge. Mais là encore, nous avons été aidés, très aidés par Philippe Perrin qui a été à nos côtés, qui nous a donné des conseils, qui n'a pas manqué de nous faire des feedbacks et des retours d'expériences, pour que l'on puisse s'approcher au plus près de la réalité.
Et si on vous proposait d'aller dans l'espace, vous accepteriez ?
Je dirai Oui, oui, oui... Ils sont tellement engageants, tellement motivants dans leur manière de communiquer leurs faits et expériences d'espace. Je serai très fier d'être sélectionnée. Je dirai Oui sans hésiter !
Je vous souhaite une bonne visite, de bonnes visites, car je pense que vous allez aimer y aller plusieurs fois. Et bien sûr, il y a tout ce qu'il y à voir en plus à la Cité de l'Espace, et qu'il ne faut pas manquer.
Crédit : Stéphane Sebile / Spacemen1969Rencontre avec Aude Lesty, muséographe de la Cité de l'Espace et Commissaire de l'exposition
Qui êtes-vous Aude Lesty ? et pourquoi avoir choisi ce métier ?
Je suis de formation littéraire et artistique. Je me suis orientée dans la création multimédia dans les études supérieures. J'ai commencé par un stage à Météo France, au service de la communication, où j'ai un petit peu travaillé sur la vulgarisation scientifique. Et ça m'a beaucoup plu.
J'ai postulé à la Cité de l'Espace, et je suis tombé dans le spatial. Et depuis, je m'occupe plus particulièrement du développement des expositions temporaires.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur cette expo ?
Cela fait 18 mois ! Avec beaucoup de travail en amont. Comme nous voulions travailler avec des astronautes, et que nous avons travailler avec des astronautes, cela n'a pas été facile. Le planning des astronautes est très chargé, très calé à l'avance, il n'y a pas beaucoup de fenêtre(s) de liberté. Il a fallu concevoir ce projet avec les fenêtres que les agences spatiales, nationale, européenne, internationales, ont eu la gentillesse de nous laisser.
Qu'est-ce qui vous plaît tant dans le spatial ? Dans la préparation de ces expositions ?
Dans chaque exposition temporaire, c'est un suivi différent. On peut aller de l'astronomie à la prouesse technologique comme l'aventure Rosetta, en passant par beaucoup d'humanité avec le vol habité. C'est fascinant le spectre de sujets que le spatial nous offre comme matière à nous, concepteurs.
Quel a été le plus grand challenge dans la préparation de cette exposition, à part les rendez-vous avec les astronautes ?
Le plus gros challenge de l'expo a été le scaphandre animé qui se trouve à l'entrée de l'expo. Pour arriver vraiment à avoir des gestes crédibles, vraiment des gestes d'astronautes en sortie extra-véhiculaire (EVA). Cela a été un vrai challenge. Mais là encore, nous avons été aidés, très aidés par Philippe Perrin qui a été à nos côtés, qui nous a donné des conseils, qui n'a pas manqué de nous faire des feedbacks et des retours d'expériences, pour que l'on puisse s'approcher au plus près de la réalité.
Et si on vous proposait d'aller dans l'espace, vous accepteriez ?
Je dirai Oui, oui, oui... Ils sont tellement engageants, tellement motivants dans leur manière de communiquer leurs faits et expériences d'espace. Je serai très fier d'être sélectionnée. Je dirai Oui sans hésiter !
Je vous souhaite une bonne visite, de bonnes visites, car je pense que vous allez aimer y aller plusieurs fois. Et bien sûr, il y a tout ce qu'il y à voir en plus à la Cité de l'Espace, et qu'il ne faut pas manquer.
Space Quotes - Souvenirs d'espace
Merci à Florence Seroussi de la Cité de l'Espace
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