VEHICULE ORBITAL REUTILISABLE TRANSPORT EXPLORATION
Ce lundi 16 juin 2025, jour de l'ouverture du 55ème Salon du Bourget, Dassault Aviation a présenté son nouveau projet : Vortex, un avion spatial réutilisable.
Présenté ''succinctement'' d'abord au Space Hub du Salon du Bourget, le projet a été détaillé le vendredi 20 juin lors de la signature d'un accord de coopération entre l'avionneur français et l'Agence Spatiale Européenne (ESA).
Ce lundi 16 juin 2025, c'est l'ouverture du 55ème Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace (SIAE). Je n'ai malheureusement pas pu ouvrir un petit blog dédié (comme depuis 2009) pour des raisons de santé (les séquelles de mon AVC évoluent hélas encore, et j'ai d'énormes problèmes avec mes yeux).
Quoiqu'il en soit, j'ai décidé de ne pas rater cette 55ème édition et même avec ma santé actuelle, j'y suis allé pendant les 4 journées réservées aux professionnels (y aller plus longtemps aurait été encore plus déraisonnable que ça ne l'était déjà 😀
Je n'ai manqué aucun Salon depuis ma première fois, il y a fort longtemps - c'est mon 27ème d'affilée (et oui, je commence à me faire vieux 😁😁😁). C'est aussi mon 8ème que je ''couvre presse'' (depuis 2009) : un ENORME merci au SIAE et au GIFAS pour leur confiance depuis toutes ces belles années.
Et surtout un TRES GRAND ENORME MERCI à ma fille Maddy qui m'a permis de me déplacer en me poussant - sans aide extérieur, je ne peux malheureusement pas me déplacer seul en fauteuil roulant, et donc sans Maddy, pas de Salon pour moi !
Je vais donc résumer, avec photos, ce que moi j'ai fait, j'ai vu, j'ai rencontré lors de ce Salon, bon essentiellement niveau spatial, au cours de mes 4 jours sur place. Je ne suis pas exhaustif bien sûr, car impossible de tout voir, de tout couvrir, d'être partout (et tout ne ''m'intéresse pas'' aussi 😉
Je montre avec et de mon point de vue, donc certaines réflexions que je peux apportées n'engagent que moi. Il y a plusieurs sujets que je ne détaille pas dans mes comptes-rendus journaliers car je vais en faire des articles complets durant l'été : une dizaine sont en préparation.
Je vous prie de me pardonner pour les fautes et erreurs de frappe, à cause de mes yeux malades, j'utilise essentiellement mon téléphone, un retranscripteur vocale et quatre doigts pour mes articles.
Le Salon, c'est aussi un lieu propice pour voir, revoir les amis, les connaissances, les contacts, dont certains qu'on ne voit qu'au Salon. C'est un moment formidable d'échanges amicaux, informels, formels, professionnels...
J'ai essayé de prendre des photos au maximum et au plus près, je n'utilise uniquement qu'un téphone portable avec une main et quatre doigts. Toutes les photos de démonstrations en vol, et beaucoup d'autres photos sont faites par ma fille Maddy - si elles ne sont pas de nous, il y aura un crédit).
Bonne lecture !
Je vous épargne ici toutes les embûches rencontrées avec la RATP et la SNCF pour la prise de RER (A et B / ou D et B ou D et A, c'est selon) pour aller au Salon et en revenir depuis la Gare de Lyon. Même si il y a des dispositifs et des gens souriants et de bonne volonté (ce n'esr pas toujours le cas, hélas), il y a encore un énorme travail pour accueillir les PMR (personne à mobilité réduite) et leur ouvrir les transports en commun ! J'en parle assez sur mes RS 😁
Quand à l'accueil des PMR au Salon, vu que j'étais constamment accompagné (ou presque), j'ai peu de choses à dire. Beaucoup de choses ont été faites pour accueillir le public PMR (il y avait même des fauteuils roulants, fauteuils électriques de disponibles, etc...). J'ai déjà fait part de quelques remarques à l'organisation pour la prochaine édition 😉
Voulant arriver bien avant l'heure d'ouverture officielle du Salon, nous sommes partis de très bonne heure (les exposants et la presse peuvent arriver bien avant). Une fois à la gare RER du Bourget, il y a ''à affronter'' l'épreuve des navettes qui nous amènent au Salon... Et par expérience, je sais que normalement c'est une vraie épreuve 😉
Là, je dois dire BRAVO pour l'accès en fauteuil roulant. Une voie spéciale réservée pour nous éviter d'être au milieu de la foule (comme il y a deux ans), une montée dans le bus avant les autres passagers pour pouvoir s'installer ''confortablement''. J'ai vraiment apprécié (je suis content de voir qu'on a lu une de mes suggestions d'il y a deux ans).
Le transfert jusqu'au Salon a été correct, il reste juste à régler cet éternel problème de bouchon sur l'avenue de la mairie avant de tourner pour accéder à l'entrée Porte L. Nous, ce matin-là, on a mis 25 min dans le début de la fournaise du jour, mais j'en connais qui ont mis une heure !
Ce problème de bouchon est causé, à mon avis, pâr la Police sur place qui au lieu de faire avancer alternativement les voies continuent à les bloquer avec le même temps... ce qui ne sert à rien puisque l'accès au niveau du tournant (à la poste) n'est réservé qu'aux véhicules autorisés ! et que la voie venant à l'opposé de celle empruntée depuis la gare est moins utilisée, il n'y aucune raison de la bloquer la même durée que celle des navettes (et vice-versa le soir)... bref, c'est plus facile à dire à l'oral qu'à l'écrit 😁
Par contre, si à la gare du Bourget, il est facile de monter dans un bus grâce à sa rampe intégrée, il n'en est pas de même à la Porte L, vu qu'il n'y as de trottoir... et donc, en fonction du bus, soit il lui était impossible de sortir la rampe, soit elle était très raide, même en se baissant... l'arrivée n'a pas été aisée durant ces quatre journées.
Enfin, ça y est, j'y suis, je vais pouvoir commencer (promis, je ne répèterai pas cela dans mes comptes-rendus des 3 prochains jours 😁.
Une fois passé les contrôles de sécurité, très stricts vu le contexte international actuel, on se dirige vers notre premier rendez-vous du matin. On croise déjà des connaissances.
Nous passons d'abord au Ministère des Armées saluer quelques personnes avant de poursuivre vers notre rendez-vous : Venturi.
Pour accéder, on passe par l'allée centrale, ce qui nous permet d'être déjà dans ''le bain'' aéronautique civil.
Il n'est pas encore 10h00 mais certains se chauffent déjà.
Ce matin, la société Venturi va dévoiler son nouveau rover électrique lunaire, le premier rover lunaire 100% européen : Mona Luna.
Un article est en préparation, j'espère pour la fin de semaine, avec un historique de Venturi (qui a 4 ans cette année), de ses précédents projets spatiaux, dont une roue lunaire révolutionnaire, et de Mona Luna.
L'astronaute français Jean-François Clervoy, Ambassadeur de la marque, était présent pour cette présentation à la presse.
Lors de cette édition 2025, il n'y a pas d'inauguration du Salon par le Président de la République le jour de son ouverture comme ça se faisait traditionnellement depuis quelques années - le Président de la République visitera le Salon le vendredi 20 juin, journée grand public, ce qui a entraîné quelques frustrations parmi les visiteurs (voir mon compte-rendu du vendredi).
Ce vendredi 20 juin 2025, lors de la première journée grand public du Salon du Bourget 2025, et au cours d'une visioconférence entre Sophie Adenot et le Président de la République Emmanuel Macron qui se trouvait sur le stand de l'ESA, le nom et le logo de la mission spatiale de Sophie Adenot à bord de l'ISS ont été révélés au public (qui était à l'extérieur du Space Hub où se trouve le stand ESA - seules quelques personnalités et invités etaient présents).
La symbolique du nom de la mission, la symbolique du logo, du patch (source ESA) :
Le nom de la mission, εpsilon, ainsi que le patch associé, reflètent le pouvoir des petites contributions qui ont cependant un grand impact, ou comment une multitude de petits éléments s’unissent pour créer un tout.
En mathématiques, « ε » représente quelque chose de petit. Dans l’effort collaboratif immense que représente l’exploration spatiale, qui mobilise des milliers de personnes, tous les rôles, y compris celui des astronautes, restent modestes mais porteurs de sens.
Le colibri, placé au centre de l’écusson, incarne cette idée : bien qu’il soit l’un des plus petits oiseaux de la planète, il joue un rôle essentiel dans l’écosystème de la jungle en pollinisant de nombreuses plantes.
Autour de l’écusson figure un anneau de petits points, symbolisant les nombreuses contributions discrètes qui permettent de réaliser de grandes choses. Toutes ces petites actions qui, coordonnées, forment un cercle et permettent de boucler la boucle. En haut, trois de ces points sont colorés en bleu, blanc et rouge, représentant le pays d’origine de Sophie – la France – ainsi que la Terre, la Lune et Mars.
Le nom εpsilon, cinquième lettre de l’alphabet grec et cinquième étoile la plus brillante de la constellation du Lion, s’inscrit également dans la tradition française de donner des noms de corps célestes aux missions. Il rend aussi hommage aux cinq astronautes de carrière de la promotion 2022 de l’ESA.
Trois lignes émanent du « i » d’εpsilon, dessinant la traînée d’une étoile filante – un rappel poétique que les rêves nous portent.
À la base de l’écusson se trouve une forme bleue arrondie, représentant la surface de la Terre et sa beauté naturelle : montagnes, forêts et paysages que Sophie aime explorer. Elle symbolise les motivations à explorer l’espace : comprendre, apprendre, et ramener ce savoir pour améliorer la vie sur Terre.
D’un point de vue émotionnel, le message est le même. Dans la tapisserie complexe de la vie, les fils les plus discrets peuvent créer les motifs les plus beaux. Un mot gentil, un sourire, un moment de patience – ces gestes en apparence insignifiants peuvent transformer des vies et façonner des destins. Cet écusson nous invite à croire en la portée de nos plus petits gestes, qui peuvent toucher les cœurs et inspirer les âmes.
Nous avons appris la disparition, le 4 juin 2025, de l'astronaute Marc Garneau qui était devenu en 1984 le premier canadien à aller dans l'espace. Il avait 76 ans.
Aujourd'hui, jeudi 3 avril, deux ans jour pour jour après avoir révélé le nom de l'équipage Artemis II qui s'envolera autour de la Lune en 2026 (premier équipage autour de la Lune depuis Apollo), la NASA a révélé le logo de cette mission.
Le patch a été révélé sous forme d'un petit clip. Je rappelle que c'est d'abord un logo qui symbolise une mission, et que ce logo est ensuite reproduit sur divers support dont le patch, symbole emblématique de l'équipage et de sa mission.
(écrit pour respecter la tradition des publications du 1er avril 😉)
Depuis l'arrivée d'un nouveau Président des Etats-Unis Donald Trump, et la nomination d'Elon Musk comme responsable du DOGE (Department Of Government Efficiency = Département de l'fficacité gouvernemental), nous savons tous que des économies sont demandées (imposées) auprès de l'administration américaine, on parle de 1 000 à 2 000 milliards d'économies ''promises'' (d'ailleurs, Elon Musk a promis il y a quelques jours qu'il démissionnerait du DOGE dès les 1 000 premiers milliards atteints).
Depuis la semaine dernière, le DOGE a annoncé, qu'à partir du mois d'avril, qu'une contribution financière serait demandée aux partenaires de la NASA dans le programme Station Spatiale Internationale !
En effet, toujours d'après le DOGE, c'est le contribuable américain qui supporte majoritairement le coût financier du fonctionnement et de l'entretien de l'ISS, celle-ci est en effet très encombrée. Aussi ''pour limiter les dégâts financiers'' argués par le DOGE, il a été décidé de faire payer les kilos de matériel appartenant aux autres agences spatiales que ramènera les vaisseaux de ravitaillement Dragon de SpaceX (les vols CRS = Commercial Resupply Service).
Bien sûr, ce ne sera pas le matériel scientifique dédié aux expériences actuelles, il est ciblé du très vieux matériel qui ne sert plus et ''des effets personnels'' qui trainent dans l'ISS depuis le début de son occupation humaine en 2000 (il y a donc 25 ans), et depuis 25 ans, il y en a beaucoup qui sont restés sur place !
La NASA avait décidé il y a quelques mois de procéder à un ''énorme nettoyage'' pour assainir la station. Et jusqu'à présent, il y avait deux solutions : la première avec la destruction en tant que détritus avec les vaisseaux Cygnus lorsqu'ils se consument dans l'atmosphère, et la seconde avec le retour et la récupération desdits effets/objets personnels lors des retour des vaisseaux CRS, puis les redonner aux personnes à qui elles appartiennent (agences spatiales et astronautes).
Et même si cela ne fait que des dizaines de kilos à chaque fois, le DOGE estime que le coût devrait être supporté par ''les propriétaires''... et a ainsi fixé un barème à 25 000 $ / kg pour un retour en Dragon et 10 000 $ / kg avec retour en Cygnus ! il n'y a donc pas de petites économies...
Et cela va commencer dès avril, avec l'envoi du Dragon CRS-32 prévu pour décoller le 21 avril prochain (ce sera la 475ème mission de SpaceX dont 459 par Falcon 9, et ce devrait être la 41ème mission orbitale de SpaceX pour 2025).
Le coût moyen d'un lancement est de 65/70 millions $. Donc, on peut voir qu'une centaine de kilos ramenés et facturés aux agences spatiales ne sera qu'une ''goutte d'eau''...
Si cela se confirme, nul doute que le choix des agences se fera sur les retour de Cygnus beaucoup moins onéreux et que de nombreux ''souvenirs spatiaux'' seront détruits ou on va assister à une augmentation massive des souvenirs ayant volé dans l'espace (SpaceX, via des négociants, fait déjà du commerce de ce type en faisant volé des objets dans des caissons spéciaux situés à l'intérieur du 1er étage d'un lanceur Falcon 9).
Il est aussi à noter que les effets personnels emmenés et ramenés par les astronautes à bord des Crew Dragon ne semblent pas impactés pour l'instant, mais la directive DOGE spécifie bien qu'à condition que ce soit les mêmes qui soient du voyage (bon, je ne vois pas de contrôle à l'arrivée, il y aura probablement du surplus glissé au retour).
Et ils sont nombreux les astronautes et cosmonautes ayant volé depuis 25 ans.